Le déploiement des nouveaux Modes de Règlements des Différends comme alternative crédible pour désengorger les juridictions classiques, de première part ; la réussite du processus de l’harmonisation du droit des affaires en Afrique ; le lancement de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et de la ZSEN sont autant de signaux qui ont fait naître la détermination des hommes d’affaires au Gabon ayant abouti au lancement de l’Institut International de Médiation, d’Arbitrage et de Conciliation (IIMAC).
CÔTÉ COUR
L’IIMAC tire un gros avantage de l’expérience accumulée par ses fondateurs dans les domaines spécifiques du pétrole, des mines et de la gestion des ressources humaines. Depuis sa création, son rayonnement se consolide grâce à un savant maillage de près de vingt ((20) points focaux agréés dans tout l’espace de déploiement des affaires : en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe.
La bénédiction du Ministère gabonais de la Justice a été une caution morale de taille pour asseoir la confiance en cette institution naissante. La caution de l’OHADA notamment en relation avec la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage et l’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) confirme la conformité de ses textes avec la politique africaine harmonisée en matière de règlements des conflits aussi bien en matière d’investissements, de relations commerciales, civiles ou sociales impliquant des personnes physiques ou morales, y compris les entités publiques, les établissements publics, les collectivités publiques territoriales ou les Etats.
CÔTÉ JARDIN
La création de l’IIMAC est la réaction en réponse à une situation judiciaire découlant d’un procès en cours depuis 1995, d’une parcelle de terrain qu’un particulier a payé à l’État. Longueur de la procédure, disparition du dossier, nombreuses étapes et intervenants, opacité de la procédure, perte de temps et donc d’argent ont généré agacement, frustration et envie d’en sortir, de s’en sortir et, surtout la détermination de ne plus retomber dans un tel bourbier…
En définitive, l’IIMAC se veut être la réponse appropriée voire, la mieux adaptée pour contribuer à la politique d’amélioration des affaires et à l’attractivité des investissements au Gabon, dans l’espace de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et en Afrique en général.